Le SMOS qualifié en quart de finale de coupe des réserves !
Publié le 16 février 2023
Retour de la coupe des réserves à Julien Lambert :
15h00: le SMOS reçoit NDC
Un seul match ce weekend pour le SMOS, l’équipe réserve recevait NDC4 pour un 8ème de finale de coupe des réserves.
Après 3 défaites de suite très frustrantes en championnat, la bande à Jean-Pascal Courillaud a l’occasion d’inverser cette spirale négative qui hante les bleus et blancs depuis quelques semaines. Quoi de mieux qu’un 8ème de finale de coupe des réverses pour relancer la machine ?
Après un parcours presque sans faute en poules, des 16èmes de finale gérés haut la main à l’extérieur, le Smos reçoit le tenant du titre, rien que ça, pour un 8ème huitième de finale croustillant.
Le vestiaire melainois est concentré, la causerie est très simple, mettre l’impact et l’engagement qui a manqué ces dernières semaines pour retrouver ces vertus en championnat où il faudra vite sécuriser le maintien pour éviter une fin de saison tendue. Cependant, si victoire il y a, ce serait la cerise sur le gâteau et le SMOS validerait son ticket pour les quarts de finale pour la deuxième année consécutive.
Dès l’entame du match, les bleus et blancs gagnent quasiment tous leurs duels, sont sur tous les deuxièmes ballons, les joueurs répondent présents au niveau de l’engagement, le doute est levé car au niveau footballistique, cette équipe a déjà prouvé ce dont elle était capable.
Cette belle entame est récompensée assez rapidement par un but de Tom Bourdeau, bien lancé en profondeur par ses milieux. Pas de doute, les chaussures du frangin portées à l’occasion dans l’espoir de mettre fin à sa longue période de disette y sont pour quelque chose … 1er but en 2023 pour Tom en espérant que celui-ci en appellera (beaucoup) d’autres.
Le SMOS maitrise son sujet et se montre plus dangereux que son adversaire du jour. Sur une très belle action collective, Camille Cousseau, malgré sa soirée (ou sa nuit ?) bien arrosée, arrive à adresser un passe millimétrée à Yacini qui ne tremblera pas devant le gardien adverse pour inscrire son 10ème but de la saison et permettre à son équipe de faire le break.
Mi-temps : Dans le vestiaire, les coachs et les joueurs sont unanimes, c’est une mi-temps référence, c’est LE match référence depuis le début de saison face au tenant du titre qui de surcroit, a gagné 10 matchs sur 11 en championnat (1 nul), marqué 33 buts et encaissé que 6 buts depuis le début de saison.
Les joueurs sont transcendés et la causerie Gaillard Max rajouta un peu de piment et grinta. Les joueurs ressortent du vestiaire déterminés comme jamais. Ce deuxième acte est dans la lignée du premier, l’apport défensif du légendaire Frog est précieux, Arthur Mallet quant à lui rayonne au milieu de terrain bien aidé par son capitaine Bloudeau qui aspire, nettoie et remets au propre tous les ballons melainois.
A l’heure de jeu, Philippe Bourdeau, ah non pardon il était suspendu pour avoir pris un rouge la semaine dernière. Je disais donc, à l’heure de jeu, les coachs Courillaud et Gallard opèrent leurs premiers changements, Tom et Camille cèdent leurs places à Amaury et Mathis Blot.
Coaching gagnant puisque le meilleur buteur du club (il a mis 5 buts contre le dernier de D3) Amaury Lewillon alias Amoro crucifia le gardien adverse d’un petit lob bien ajusté.
A 5 min de la fin du match, c’est un autre remplaçant en la personne de Mathis Blot qui mettra le but du 4-0 pour entériner une victoire largement mérité pour les melainois.
Une belle démonstration qui laisse augurer un avenir plus radieux en championnat et envoie un message fort aux adversaires encore en lice dans cette coupe des réserves. Le SMOS B est en mission.
TOP :
- Arthur Mallet : il s’est fait secouer par son coach avant le début du match, simplement parce que le potentiel du prodige melainois est bien trop important pour se contenter de ses prestations actuelles. Arthur a entendu et a répondu sur le terrain, Masterclass du jeunot Mallet’nois. Maillot Bleu.
- La réaction collective : bravo à l’ensemble du groupe qui a su (enfin ?) mettre le pied et l’impact nécessaire pour pouvoir dérouler son jeu derrière. Plus qu’à préserver cela
FLOP :
- Le terrain : une victoire aux tripes mais une pelouse pas au niveau, les contrôles sur les tranchées recouvertes de sable fin n’étaient pas toujours beaux à voir … vivement le synthétique.